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Le seul blog qui bat Manchester City, les All Blacks et Usain Bolt !

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radiobierefoot

Description :

Radio Bière Foot.

Qui est l'auteur de ce blog ?

Un supporter de l'AJ Auxerre âgé de 34 ans.

Pourquoi ce titre ?

Afin de rendre hommage aux Robins des bois et à la série de sketchs "radio bière foot".

Voici ma vision du football :

Pour une Ligue des champions avec uniquement les clubs champions.

Pour que la C2 revive avec un format FA Cup : replay, demi-finales sur terrain neutre.

Pour que la C3 retrouve sa forme d'antan avec la finale en aller-retour et uniquement des matches à élimination directe.

Pour que la Coupe de la Ligue crève.

Pour un respect total des arbitres car sans eux il n'y aurait pas de match (imaginez un match sans arbitre avec Kombouaré et Dupraz).

Pour que les émissions qui brassent de l'air comme 100% foot, Luis attaque, Les Spécimens (liste non exhaustive) passent l'arme à gauche.

Pour l'érection d'une stèle au stade Sánchez Pizjuán en hommage aux martyrs de Séville 82 avec cette épitaphe :

Souviens-toi,
Il était une fois Séville.
Souviens-toi,
Leur légende est née ce jour là.

Pour que Duc de Bourgogne fasse la vérité sur le sort de Jules et Footix.

Pour l'interdiction des Vuvuzelas.

Pour la légalisation des streakers.

Pour l'instauration d'un service minimum lors des grèves de footballeurs.

Enfin, n'oubliez jamais ce qu'a dit un jour Don Revie, le mythique entraîneur de Leeds en 1976 à propos des arbitres : "So, we're wrong in expecting referees to be perfect when we're not perfect ourselves."

Ainsi que cette phrase de Jupp Derwall : "les français jouent au foot comme si les buts n'existaient pas sur un terrain".

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34 articles taggés ligue 1

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Ligue 1 - Le PSG sacré champion de France 2016

Dimanche, le PSG a remporté le championnat de France 2016 en allant s'imposer 9-0 à Troyes. Jamais une équipe ne s'était imposée par 9 buts d'écart à l'extérieur depuis la création du championnat en 1932.

La joie des joueurs du PSG
Ligue 1 - Le PSG sacré champion de France 2016

Le PSG a ainsi battu le record du titre obtenu le plus tôt dans la saison en Ligue 1 puisque l'on jouait seulement la 30e journée de Ligue 1. Le précédent record appartenait à Lyon, champion en 2007 au soir de la 33e journée, à la mi-avril.

Le PSG remporte le championnat pour la quatrième année de suite et la sixième fois de son histoire : 1986, 1994, 2013, 2014, 2015 et 2016.

Auteur d'un quadruplé, Zlatan Ibrahimovic en a profité pour franchir la barre des 100 buts en Ligue 1 : après ce match contre Troyes, il en totalise 102 en 115 matches.

Et une fois de plus, le Suédois confirme qu'il est pratiquement invincible lorsqu'il dispute un championnat. Depuis la saison 2001-2002, Ibrahimovic n'a jamais fait pire que vice-champion !
Ligue 1 - Le PSG sacré champion de France 2016
Tags : ligue 1, paris saint germain, zlatan ibrahimovic
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#Posté le lundi 14 mars 2016 12:32

Le Barça en Ligue 1 : de la fiction à la réalité !

Le 1er avril 2014, je faisais comme souvent un article en mode "poisson d'avril". Cet article, le voici : "Manuel Valls souhaite que le FC Barcelone joue en Ligue 1".

Et ce matin, en une du journal madrilène AS, on peut voir une photo de Manuel Valls et avec pour titre, "Valls ofrece acoger al Barça en Francia" ce qui signifie, "Valls souhaite la venue du Barça en Ligue 1".
Le Barça en Ligue 1 : de la fiction à la réalité !

Le hic, c'est qu'on ne sait pas si Manuel Valls a vraiment tenu ces propos puisqu'ils ont été rapportés par un journaliste. Un journaliste qui lit peut-être ce blog pour faire ses articles ^^
Le Barça en Ligue 1 : de la fiction à la réalité !
Tags : fc barcelone, ligue 1, manuel valls
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#Posté le mercredi 28 octobre 2015 15:28

Le Paris Saint-Germain champion de France 2014

Hier soir, le PSG a été sacré champion de France en... perdant contre Rennes (1-2). Il faut dire que le PSG était champion avant de même jouer à la suite du match nul de Monaco, à Louis-II, contre Guingamp (1-1).

C'est le quatrième titre du PSG (1986, 1994, 2013, 2014) et le deuxième de suite depuis le rachat du club par les Qataris en 2011.

Dans la foulée du titre, Laurent Blanc en a profité pour signer aujourd'hui une prolongation de son contrat jusqu'en juin 2016.

Également vainqueur du Trophée des Champions et de la Coupe de la Ligue, le PSG n'aura laissé échapper que la Coupe de France. On espère également que les Parisiens iront au bout en Ligue des Champions la saison prochaine.

Le Paris Saint-Germain champion de France 2014
Tags : ligue 1, paris saint germain
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#Posté le jeudi 08 mai 2014 13:52

Manuel Valls souhaite que le FC Barcelone joue en Ligue 1

A peine nommé Premier Ministre, Manuel Valls se fait déjà remarquer pour ses déclarations... sportives ! Interrogé par BFM TV sur sa passion du football et sur les quarts de finale de la C1 qui débutent ce mardi, Valls a déclaré que le Barça était son favori pour la C1. Jusqu'ici, rien de choquant. Mais après, il a ajouté qu'il aimerait voir jouer le Barça en Ligue 1 : « C'est le club de mon c½ur et je serai ravi de le voir évoluer en Ligue 1. N'oublions pas que la Catalogne a été française pendant de nombreuses années avant d'être rattachée à l'Espagne. En quelque sorte, ce serait un retour aux sources ».

Manuel Valls souhaite que le FC Barcelone joue en Ligue 1

L'hymne du Barça composé par Manuel Valls !
Il faut dire que Manuel Valls est né à Barcelone en 1962 et a été naturalisé français à l'âge de 20 ans. D'ailleurs, l'hymne du Barça a été composé par un certains... Manuel Valls, le cousin germain de son père ! Valls fréquentait d'ailleurs le Camp Nou dans sa jeunesse : « Le Camp Nou, j'y suis allé très jeune tous les étés. C'était un spectacle sportif, avec Cruyff et Neeskens, le titre de 1974. Et le seul endroit de revendication pendant la dictature de Franco, qui était en train d'agoniser. »

Le Premier Ministres a ensuite déclaré : « Avec le Barça en Ligue 1, l'intérêt du championnat serait encore plus fort et il y aurait un vrai rival pour le PSG ». Les autres clubs de L1 apprécieront la remarque...

Manuel Valls s'était d'ailleurs déjà signalé la saison dernière avant le quart de finale de C1 entre le PSG et Barcelone en affirmant qu'il soutiendrait les Blaugranas : « Barcelone. C'est mon club, un club qui dépasse les frontières. Mais je resterai calme dans les tribunes, c'est promis... et si le PSG fait un beau match et l'emporte, tant mieux! Ce sera la promesse d'un retour très ouvert au Camp Nou. »
Cela avait fait immédiatement réagir la droite, qui l'avait accusé de soutenir un club étranger au détriment d'un club français.

Le Barça en Ligue 1, c'est techniquement possible !
Alors le Barça en Ligue 1, c'est possible ? Tout d'abord, un club étranger peut participer à la Ligue 1 s'il est affilié à la FFF. C'est le cas de l'AS Monaco. En 2006, le Standard de Liège avait émis l'idée de venir en Ligue 1 si jamais la Belgique venait à disparaître. J'en avais d'ailleurs parlé sur mon blog : « Viendez en Ligue 1 ».

Et comme la Belgique, l'Espagne est soumise à de fortes identités régionales. Une indépendance de la Catalogne serait d'ailleurs une aubaine pour la venue du FC Barcelone en Ligue 1.
En novembre 2012, le maire de Barcelone, Xavier Trias, avait d'ailleurs évoqué ce sujet à l'occasion des élections régionales anticipées : « Nous n'avons pas la possibilité (NDLR: en Catalogne) d'une ligue compétitive, qui soit intéressante au point de vue du spectacle. Il y aurait très peu d'équipes. » Du coup, il avait songé au Championnat de France comme solution de repli en cas d'indépendance de la Catalogne : « Il faudra adhérer à une autre ligue. On peut adhérer à la ligue espagnole ou peut-être à la ligue française. »

Si en France les déclarations de Valls feront sans doute plus sourire qu'autre chose, elles risquent en revanche d'enflammer l'Espagne. Il faudra guetter avec attention les articles des quotidiens espagnols et en particulier, ceux de la presse sportive comme Marca et Mundo Deportivo.

Ah oui, si vous pensez que le Barça écraserait la Ligue 1, ayez à l'esprit qu'un club de Ligue 2, Grenoble, avait réussi à battre les Catalans : « Le jour où Grenoble a battu le FC Barcelone ! »
Tags : fc barcelone, ligue 1, manuel valls, poisson d'avril
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#Posté le mardi 01 avril 2014 06:15

Indice UEFA : comment le Portugal est passé devant la France

Indice UEFA : comment le Portugal est passé devant la FranceComme vous le savez, la France est désormais 6ème au classement UEFA puisque le Portugal nous a dépassé lors de la demi-finale retour de la C3, suite à la victoire de Benfica contre Fenerbahçe. Du coup, je me suis demandér comment on en était arrivé là. Alors comme les Nèg'marrons, on va faire le bilan, calmement, se remémorant chaque instant.

On va partir de la saison 2002-2003 comme ça on observera l'évolution sur dix saisons. La saison 2002-2003, c'est la victoire de Porto en C3 et le début des bons résultats portugais. Enfin, sur le site de l'UEFA, les coefficients UEFA ne sont pas disponibles avant la saison 2002-2003.

D'ailleurs, les coefficients, les voici.

Saison 2002-2003 : France, 5ème (43,468). Portugal, 7ème (35,583).
Saison 2003-2004 : France, 5ème (48,326). Portugal, 6ème (42,333).
Saison 2004-2005 : France, 4ème (49,469). Portugal, 6ème (44,666).
Saison 2005-2006 : France, 4ème (50,781). Portugal, 6ème (44,041).
Saison 2006-2007 : France, 4ème (53,656). Portugal, 6ème (42,749).
Saison 2007-2008 : France, 4ème (52,668). Portugal, 8ème (39,927).
Saison 2008-2009 : France, 5ème (50,168). Portugal, 10ème (36,642).
Saison 2009-2010 : France, 5ème (53,740). Portugal, 9ème (38,296).
Saison 2010-2011 : France, 5ème (53,678). Portugal, 6ème (51,596).
Saison 2011-2012 : Portugal, 5ème (55,346). France, 6ème (54,178).
Saison 2012-2013 : Portugal, 5ème (59,168). France, 6ème (59,000).

La France délaisse la C3

Pour expliquer la situation actuelle regardons d'abord avec les clubs français. On a coutume de dire que les clubs français délaissent la C3. Eh bien c'est vrai. Nos clubs sont attirés par les lumières et le pognon de la Ligue des Champions. Je me souviens qu'Auxerre avait récolté plus d'argent en se faisant éliminer en phase de poules de la Ligue des Champions 2010-2011 que Porto qui avait gagné la Ligue Europa cette année-là.

Du coup, on se retrouve avec des équipes bis sur la scène européenne. Par exemple, Lille a fait débuter en pro Souquet à l'occasion d'un match de C3 en octobre 2009. Toujours au LOSC, on peut citer Jerry Vandam qui lors de la saison 2008-2009, joue autant en Ligue 1 qu'en C3 (2 matches dans chaque compétition). Histoire de taper encore sur le LOSC, en février 2011, Rudi Garcia avait titularisé contre le PSV Eindhoven Barel Mouko, 31 ans et aucun match en D1. Le LOSC avait paumé 3-1 et avait été éliminé.

Le pire c'est que le premier club français à avoir délaissé la C3 est... L'Olympique Lyonnais. Obnubilé par la rentabilité et le fric de la Ligue des Champions, Aulas fera balancer la C3 à son équipe lorsqu'elle se fera reverser dans cette compétition. Ainsi en 2002-2003, première saison de notre analyse, Lyon s'est fait éliminer en C3 par Denizlispor en seizièmes de finale. Et l'année précédente, L'OL avait été massacré 4-1 par le Slovan Liberec.

Ces éliminations inattendues, on les accumulés ces dix dernières années. En voici quelques-unes lors des premiers tours. Ce sont celles qui laissent le plus de regrets car à chaque fois, il y avait largement la place pour se qualifier.
Coupe UEFA 2003-2004, Lens est éliminé au 2ème tour par Gazientepspor (3-0 et 3-1, soit 6-1 en cumulé).
Coupe UEFA 2005-2006, Auxerre est éliminé au 1er tour par le Levski Sofia (2-1, 0-1).
Coupe UEFA 2006-2007, Marseille est éliminé au 1er tour par le Mlada Boleslav (1-0, 2-4).
Coupe UEFA 2007-2008, Lens est éliminé au 1er tour par le FC Copenhague (1-1, 1-2).
Coupe UEFA 2008-2009, Rennes est éliminé au 1er tour par le FC Twente (2-1, 0-1).
Ligue Europa 2010-2011, Montpellier éliminé au 3ème tour préliminaire par Győr ETO FC aux tirs au but.

Ajoutons à cela un autre point important et qui a fait mal à notre indice UEFA : la participation de plusieurs clubs de Ligue 2 à la C3. Ces clubs sont les suivants : Lorient en 2002-2003 (vainqueur de la CdF 2002 et relégué en D2), Châteauroux en 2004-2005 (finaliste de la CdF 2004 contre le PSG), Guingamp (vainqueur de la CdF 2009). Mais plutôt que de critiquer ces clubs, tous trois éliminés au premier tour, il faut plutôt jeter la pierre aux « gros clubs » de notre championnat qui n'ont pas su les éliminer.

Portugal, les raisons du succès

Maintenant que nous avons vu les causes françaises, étudions la situation portugaise. Depuis maintenant 10 ans, le Portugal brille de nouveau sur la scène européenne. Le FC Porto a remporté la C1 en 2004 ainsi que la C3 en 2003 et 2011. Porto a d'ailleurs remporté la C3 2011 contre Braga. Braga qui avait éliminé Benfica en demi-finale ! Ajoutons à cela que le Sporting Portugal a été finaliste de la C3 en 2005 tout comme Benfica, en 2013.

Alors comment expliquer cette série de succès ? Il y a tout d'abord l'impact d' « Os Três Grandes », c'est-à-dire « les Trois Grands ». Ces trois grands clubs sont Benfica, Porto et le Sporting. Depuis la première édition du championnat en 1934-1935, ils ont remporté tous les titres à deux exceptions : celui 1945-1946 (Belenenses) et 2000-2001 (Boavista). La conséquence de cette domination est que l'on retrouve pratiquement chaque saison ces trois clubs sur la scène européenne. Et de par leur présence régulière, ils bénéficient d'un bon indice UEFA qui leur permet d'être dans les meilleurs chapeaux lors des tirages au sort.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela fait défaut à la Ligue 1. On a eu ainsi six champions différents ses six dernières saisons. Mais en dehors de ces trois clubs, parfois rejoint par un quatrième larron (Boavista hier, Braga aujourd'hui), la situation du championnat n'est pas rose et repose en fait sur ses Trois Grands. Je vous invite d'ailleurs à lire cet article des Cahiers du football : « Le Portugal, pas encore sorti de l'Euro ».

Autre point fort du Portugal, la bonne qualité de ses centres de formation. On le voit notamment à travers les performances des équipes de jeunes (champion du monde des moins de 20 ans en 1989 et 1991, finaliste en 2011, champion d'Europe des moins de 17 ans en 2003). A l'image de la France, les Portugais savent former et vendre ensuite au plus offrant.

Le Portugal dispose également d'un très bon réseau de recrutement, notamment en Amérique du Sud. C'est en partie lié au fait que le Brésil est une ancienne colonie portugaise mais les recruteurs observent également les championnats hispanophones. C'est au Portugal que sont révélés plusieurs sud-américains ces dernières années. Le spécialiste est le FC Porto avec par exemple, Deco, Pepe, Diego, Lucho, Lisandro, Falcao et Hulk. Ces joueurs sont ensuite revendus très cher. Depuis l'an 2000, Porto a ainsi encaissé 300 millions d'euros grâce aux transferts.

Je précise que les recrutements portugais ne sont pas toujours une réussite. Il y a même un trophée pour la pire recrue de l'année : « Pimbolim do año ». Sur le modèle du Ballon de plomb, il est décerné par les lecteurs du site Maisfutebol. Sans oublier ce « Top 10 : les flops du FC Porto ».

La part d'ombre du Portugal

Autre élément très important à mes yeux dans la nouvelle réussite du Portugal, la réforme judicieuse du championnat portugais à partir de la saison 2006-2007 avec la réduction du nombre de clubs en D1 de 18 à 16. Grâce à cette réduction, il est plus facile de reporter ou décaler un match avant une échéance européenne.

Bien évidemment, cette réussite s'accompagne aussi une part d'ombre et le Portugal traine quelques casseroles. En voici plusieurs qui concernent le dopage et la corruption et qui expliquent également les raisons de ces nombreux succès.

On commence avec le dopage. En octobre 2003, le Sporting Portugal se rend en Suède pour y affronter Malmö en Coupe UEFA. D'après un article du quotidien suédois Aftonbladet, la police suédoise a saisi des seringues usagées lors d'une perquisition à l'hôtel où séjournait la délégation du Sporting avant le match. Les policiers suédois ont agi sur commission rogatoire après que des employés de l'hôtel eurent signalé la présence de "seringues ensanglantées" dans la chambre du Brésilien Anderson Polga et du Portugais Roberto Seveno. Des seringues ont également été saisies dans les chambres d'autres joueurs, affirme l'Expressen.

Pour leur défense, le médecin, José Pereira, et l'infirmier de l'équipe portugaise ont assuré qu'il s'agissait de "multivitamine".

Concernant Benfica, on se souvient que le milieu de terrain Nuno Assis avait été suspendu un an suite à un contrôle positif à la norandrosterone, un stéroïde anabolisant en 2006. Il y a eu d'autres cas comme celui de Ricardo Batista. Le gardien de but du Sporting Olhanense avait été suspendu deux ans pour dopage après avoir été contrôlé positif à la cortisone en 2011.

La sélection portugaise a également touchée par une affaire de dopage. Juste avant le Mondial 2002, Daniel Kenedy avait été contrôlé positif à la furosémide (diurétique) et avait été exclu de la sélection.

Quant au FC Porto, un ancien joueur du club lors de la saison 1986-1987 (victoire en C1), Walter Casagrande, a déclaré le 22 avril 2013, lors du talk-show télévisé Programa do Jô, qu'il avait reçu des piqures lors de son passage au club.

Passons maintenant à la corruption. Il y a la célèbre affaire dite du « Sifflet doré » qui éclate en avril 2004 et qui concerne le FC Porto et Boavista Porto. Les deux clubs sont accusés d'avoir corrompus ou tenté de corrompre plus d'une vingtaine d'arbitre lors de la saison 2002-2003. Boavista sera expédié en D2 tandis que le FC Porto écopera d'une pénalité de points. D'abord suspendu de C1, Porto prendra finalement part à l'édition 2008-2009 (le verdict de l'affaire est rendu en 2008).

Rappelons également que le vice-président du Sporting Lisbonne, Paulo Pereira Cristóvão, avait démissionné en juin 2012 suite à des accusions proférées à son égard pour tentative de corruption d'un arbitre.

Alors vous allez me dire, c'est quoi le rapport avec notre indice UEFA. Lorsque Porto remporte la C1 en 2004 (un mois après l'éclatement de l'affaire du « Sifflet doré »), le club avait pour habitude de faire jouer son équipe bis avant la C1. Hors, avec de la corruption, l'équipe bis était sûre de gagner. Du coup, aucun risque à l'aligner en championnat et cela avantageait le FC Porto en C1. Et si en plus, les joueurs étaient dopés, c'est encore plus facile.

Confrontations directes : le Portugal domine la France

Enfin, je vois une dernière raison à la perte de notre cinquième place : lors des confrontations directes, les clubs portugais dominent les clubs français. Le bilan brut est l'avantage du Portugal avec 17 victoires pour 9 matches nuls et 10 victoires françaises. Concernant les qualifications lors des rencontres à éliminations directes (donc hors phases de groupes), le Portugal mène 7 à 2 ! Et les deux clubs portugais éliminés ne sont pas des cadors : Boavista par Auxerre et Braga par le PSG. Le plus atroce est sans doute la saison 2003-2004. Le FC Porto remporte la C1 en devançant l'OM en phase de groupes, éliminant Lyon en quart de finale avant de battre Monaco en finale...

Voici la liste de toutes les confrontations directes histoire de vous faire une meilleure idée.

Saison 2002-2003

Ligue des Champions (Tour préliminaire)
Boavista – AJ Auxerre : 0-1.
Auxerre – Boavista : 0-0.
Auxerre qualifié

Coupe UEFA
FC Porto – RC Lens : 3-0.
RC Lens – FC Porto : 1-0.
FC Porto qualifié

Coupe UEFA
Paris Saint-Germain – Boavista : 2-1.
Boavista – Paris Saint-Germain : 1-0.
Boavista qualifié

Saison 2003-2004

Ligue des Champions (Phase de groupes)
Olympique de Marseille – FC Porto : 2-3.
FC Porto – Olympique de Marseille : 1-0.

Ligue des Champions (Quart de finale)
FC Porto – Lyon : 2-0.
Lyon – FC Porto : 2-2.
FC Porto qualifié

Ligue des Champions (Finale)
FC Porto – AS Monaco : 3-0.

Saison 2004-2005

Ligue des Champions (Phase de groupes)
Paris Saint-Germain – FC Porto : 2-0.
FC Porto – Paris Saint-Germain : 0-0.

Coupe UEFA (Phase de groupes)
Sporting Portugal – FC Sochaux : 0-1.

Saison 2005-2006

Ligue des Champions (Phase de groupes)
Benfica – Lille : 1-0.
Lille – Benfica : 0-0.

Saison 2006-2007

Coupe UEFA (Huitièmes de finale)
Paris Saint-Germain – Benfica : 2-1.
Benfica – Paris Saint-Germain : 3-1.
Benfica qualifié

Saison 2007-2008

Ligue des Champions (Phase de groupes)
Marseille – FC Porto : 1-1.
FC Porto – Marseille : 2-1.

Saison 2008-2009

Coupe UEFA (Huitièmes de finale)
Paris Saint-Germain – SC Braga : 0-0.
SC Braga – Paris Saint-Germain : 0-1.
Paris Saint-Germain qualifié

Saison 2009-2010

Ligue Europa (Huitièmes de finale)
Benfica – Marseille : 1-1.
Marseille – Benfica : 1-2.
Benfica qualifié

Saison 2010-2011

Ligue des Champions (Phase de groupes)
Lyon – Benfica : 2-0.
Benfica – Lyon : 4-3.

Ligue Europa (Phase de groupes)
Lille – Sporting Portugal : 1-2.
Sporting Portugal – Lille : 1-0.

Ligue Europa (Huitièmes de finale)
Benfica – Paris-Saint-Germain : 2-1.
Paris Saint-Germain – Benfica : 1-1.
Benfica qualifié

Saison 2011-2012

Aucune confrontation.

Saison 2012-2013

Ligue des Champions (Phase de groupes)
FC Porto – Paris Saint-Germain : 1-0.
Paris Saint-Germain – FC Porto : 2-1.

Ligue Europa (Phase de groupes)
Maritimo Funchal – Bordeaux : 1-1.
Bordeaux – Maritimo Funchal : 1-0.

Ligue Europa (Huitièmes de finale)
Benfica – Bordeaux : 1-0.
Bordeaux – Benfica : 2-3.
Benfica qualifié

Comment repasser devant le Portugal ?

Cette question va servir à conclure l'article. Il faut tout d'abord agir du côté des clubs français en arrêtant de délaisser la C3. C'est bête comme chou quand on y pense mais c'est pourtant la vérité.

Et si les clubs français ne sont pas convaincus j'ajoute que remporter la C3 permet de remplir son armoire à trophées et surtout, elle donne du prestige. Eh oui, cette compétition tant décriée France peut donner une nouvelle dimension à un club vainqueur. C'est ce qui est arrivé au FC Séville après avoir remporté deux éditions à la suite en 2005 et 2006. Il en va de même avec l'Atlético Madrid : son prestige a été rehaussé après ses victoires en 2010 et 2012. Dans ces deux cas, le regard des médias et des adversaires avaient changé.

Et un club qui gagne sur la scène européenne a plus de chances d'attirer des joueurs ou de revendre très cher ses meilleurs éléments. La doublette Agüero-Forlan a ainsi rapporté 50 millions d'euros au club madrilène (45+5). Et avec le départ probable de Falcao cet été, l'Atlético devrait encore encaisser un beau chèque. Histoire d'être raccord avec le sujet, un club comme Porto a aussi vendu ses meilleurs éléments au prix fort après ses succès européens (Deco et Hulk par exemple).

Alors aux clubs Français de jouer et surtout, de gagner.
Tags : indice uefa, ligue 1, championnat du portugal
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#Posté le mardi 21 mai 2013 10:43

Modifié le mardi 21 mai 2013 10:55

Depuis le 17 mai !

Bon, il s'en est passé des choses dans le football depuis le 17 mai. Petit résumé !

Le 17 mai, c'était l'avant-dernière journée de Ligue 2. Monaco est devenu champion de France tandis que Nantes et Guingamp ont validé leur ticket pour la Ligue 1.

Le 17 mai, c'était aussi la finale de la Copa del Rey. L'Atlético de Madrid a battu le Real Madrid 2-1. Mourinho et Ronaldo ont été expulsés.

Le 18 mai, avant-dernière journée de Ligue 1. Le PSG a reçu son trophée au Parc des Princes et Beckham a pleuré pour le dernier match de sa carrière. On a aussi Ibrahimovic qui a été à deux doigts de se faire griller comme une vulgaire saucisse Herta. Dans le même temps, Nancy est officiellement relégué en Ligue 2.

Le 19 mai, dernière journée de Premier League. Chelsea, Arsenal et Tottenham ont gagné. Du coup, ça ne change rien : Chelsea termine Arsenal et Tottenham.

Le 19 mai, c'était aussi la dernière journée de Serie A. Le Milan AC termine 3ème du championnat devant la Fiorentina.

Bye bye Beckham
Depuis le 17 mai !

Ibrahimovic tout feu tout flamme !
Depuis le 17 mai !
Tags : ligue 1, paris saint germain, david beckham, zlatan ibrahimovic
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#Posté le lundi 20 mai 2013 06:48

Paris Saint-Germain champion de France !

C'est fait ! Hier soir, lors de la 36ème journée, le Paris Saint-Germain a remporté le championnat de France après sa victoire 1-0 à Lyon. Le but de la victoire, et du titre, a été signé par Jérémy Ménez.

C'est le 3ème titre du PSG après ceux de 1986 et 1994. Le PSG possède également 8 Coupes de France, 3 Coupes de la Ligue, 2 Trophées des Champions et une Coupe des vainqueurs de coupe.

Bien évidemment, l'arrivée du Qatar n'est pas étrangère au renouveau du PSG mais il faut aussi avoir à l'esprit que de nombreux clubs riches n'ont pas su gagner aussi rapidement. On a même connu en France un énorme raté avec le Matra-Racing de Lagardère !

Je voudrais aussi saluer Amara Diané. Le 17 mai 2008 (je fêtais mes 25 ans ce jour-là !), Diané, auteur d'un doublé, avait permis au PSG de gagner 2-1 à Sochaux et d'assurer son maintien en Ligue 1 lors de la dernière journée. Qui sait où en serait le PSG sans ce doublé salvateur ?

Mais passons car avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Place maintenant aux festivités puisque les Parisiens seront au Trocadéro à 18h30. La place devrait être noire de monde.

Parisiens & champions. Ok, mais les Saint-Germanois, ils peuvent se toucher ?
Paris Saint-Germain champion de France !
Tags : ligue 1, paris saint germain
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#Posté le lundi 13 mai 2013 10:49

Les footballeurs Hollandais du championnat de France

Dimanche soir, à l'occasion de PSG-Nice, j'ai constaté la présence de deux joueurs Hollandais sur le terrain. Grégory Van der Wiel au PSG, Luigi Bruins à Nice. Avec le Brestois Charlison Benschop cela fait trois joueurs néerlandais dans notre championnat alors qu'il n'y en avait aucun la saison dernière. Et en Ligue 2, Nacer Barazite a passé le début de saison à Monaco avant d'être prêté au mercato d'hiver. Chez nos voisins, dans les premières divisions, on recense 13 joueurs bataves en Angleterre, 8 en Allemagne, 2 en Italie et en Espagne.

S'il est certainement trop tôt pour parler de mode des joueurs bataves en France, il est en revanche possible de parcourir l'histoire de ces joueurs dans notre championnat. Et c'est ce que je vais faire dans cet article en analysant les arrivées des joueurs mais aussi leurs caractéristiques et ce qu'ils ont apporté à notre championnat.

Avant-guerre : un seul joueur
Les footballeurs Hollandais du championnat de France
C'est avec la saison 1932-1933 que débute le championnat de France. Quatre joueurs étrangers sont autorisés par match, mais point de joueur hollandais dans les effectifs. Il faut attendre 1937 pour voir un joueur néerlandais dans notre championnat. Il s'agit de Beb Bakhuys, qui joue à Metz de 1937 à 1939. C'est une véritable star dans son pays (28 buts en 23 sélections entre 1928 et 1937) qui a même donné naissance à l'expression « een goal à la Bakhuys » après avoir marqué d'une tête plongeante contre le Luxembourg le 11 mars 1934.

Son arrivée est rocambolesque. Suspendu pour amateurisme-marron dans son pays, il cherche un club en Europe pour exercer ses talents. Il s'engage avec le FC Metz alors qu'il avait déjà signé un précontrat avec le Stade de Reims. La FFF validera le contrat du joueur avec Metz tout infligeant aux deux clubs une amende ainsi qu'une suspension de deux mois au joueur.

Bakhuys est le seul joueur de son pays à jouer dans notre championnat avant-guerre. A cela, plusieurs raisons. Tout d'abord, la France est sous l'influence de deux footballs : le football britannique et le football danubien. Et c'est dans ces deux zones que les clubs français recrutent principalement. Ainsi, entre 1932 et 1939, on recense 132 joueurs britanniques, 108 joueurs autrichiens, 84 joueurs hongrois et 44 joueurs tchécoslovaques. Deuxièmement, comme nous l'avons plus haut, le football batave est amateur et les joueurs qui passent pro ne sont plus sélectionnables. Du coup, Bakhuys, ne sera pas sélectionné pour la Coupe du monde 1938 organisée... en France.

Années 50 : la vague orange

Après la Libération, il faut attendre la saison 1949-1950 pour voir débarquer les héritiers de Bakhuys. On recense alors trois joueurs bataves en D1. C'est le début de la vague orange sur notre championnat. Ainsi lors de la saison 1950-1951, 12 joueurs néerlandais évoluent en D1 (sur un total de 109 étrangers). Pourquoi cette arrivée massive ? Tout d'abord, les Pays-Bas sont reconnus comme un bon pays de football. Au sein de cette équipe, se distingue trois joueurs : Faas Wilkes, Abe Lenstra et Kees Rijvers, surnommé le « Het Gouden Binnentrio », c'est-à-dire, le « Trio doré ». Et lors Jeux Olympiques de Londres en 1948, les Oranje ont battu l'Irlande (3-1) avant de tenir tête à la Grande-Bretagne (défaite 4-3). Cette défaite n'est pas passée inaperçue puisque parmi les joueurs de la sélection batave, Faas Wilkes est recruté par l'Inter Milan en 1949, André Roosenburg par la Fiorentina en 1950 tandis que Bram Appel, Kees Rijvers, Rinus Schaap, Joop Stoffelen et Arie de Vroet débarquent en France entre 1949 et 1951.

Ensuite, comme à l'époque de Beb Bakhuys, le championnat des Pays-Bas prône toujours l'amateurisme. Les dirigeants néerlandais accepteront le passage au professionnalisme en 1954 (dans la pratique il s'agissait plutôt d'un semi-professionnalisme) et les joueurs pros seront exclus de la sélection jusqu'en 1956. D'ailleurs, les Pays-Bas ne participeront même pas aux éliminatoires des coupes du monde 1950 et 1954. Du coup, les clubs français vont recruter ces joueurs qui désirent vivre de leur passion. Ce phénomène s'étend à la Scandinavie (les championnats sont également amateur) puisque lors de la saison 1950-1951, on comptabilise dans les rangs français, 6 norvégiens, 2 danois et 7 suédois.

Cette vague orange est telle que suite à l'inondation causée par la mer du Nord dans le sud-ouest des Pays-Bas en 1953 (dans la nuit du 31 janvier au 1er février, 2251 victimes), un match de charité est organisé le 12 mars 1953 au Parc des Princes. Ce match connu sous le nom de « watersnoodwedstrijd » oppose la France à une sélection des joueurs néerlandais de France, renforcée par Fans de Munck, du FC Cologne. Et comme le souligne Didier Braun dans son article « Il y a 60 ans, l'aide des Bleus aux Pays-Bas », l'impact de ce match (victoire des néerlandais 2-1) ne sera sans doute pas étranger à l'adoption du professionnalisme un an plus tard au pays des tulipes.

Photo de la sélection des joueurs néerlandais de France et résumé du match en néerlandais.

Les footballeurs Hollandais du championnat de France

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La France ferme ses frontières

Cette rencontre amorce d'ailleurs un tournant pour la présence des joueurs hollandais en France. Car en plus du passage au professionnalisme aux Pays-Bas, la France, suite à sa mauvaise Coupe du Monde en 1954, décide de durcir sa règlementation concernant les joueurs étrangers. Ainsi, à partir de la saison 1955-56, les clubs français ne peuvent plus recruter de nouveaux joueurs étrangers et un club ne doit pas avoir plus deux étrangers au sein de son effectif. Si cette interdiction de recrutement est levée de 1961 à 1963, elle entre de nouveau en vigueur à partir 1963 et ce, jusqu'en 1966.

La conséquence immédiate de ces deux phénomènes se traduit par une baisse significative du nombre de joueurs néerlandais dans notre championnat. Si on comptait 10 joueurs bataves en 1952-1953, ils ne sont plus que 3 en 1960-1961 et à partir de la saison 1964-1965, jusqu'à la saison 1970-1971, il n'y aura aucun joueurs néerlandais en France (y compris en D2).

L'influence modeste de l'Ajax et des Pays-Bas

De 1968 à 1978, c'est l'âge d'or footballistique des Pays-Bas. La sélection est finaliste de la Coupe du monde en 1974 et 1978 (3ème à l'Euro 76) et ses clubs brillent sur la scène européenne. L'Ajax remporte trois C1, le Feyenoord s'adjuge une C1 et une C3 tandis que le PSV remporte une C3.

Ces succès vont avoir une influence modeste sur notre pays. Lors de la saison 1971-1972, qui fait suite aux sacres de Feyenoord et l'Ajax, on constate le retour des joueurs néerlandais dans notre championnat. Certains joueurs arrivent même de l'Ajax comme Ruud Suurendonk et Dick Van Dijk mais ils ne s'éternisent pas dans notre championnat.

D'ailleurs, parmi les joueurs qui participent au Mondial 1974 et/ou 1978, ils ne seront que six à évoluer en France : Ruud Krol, Jan Poortvliet, Rob Resenbrinck, Johnny Rep, Wim Rijsbergen et Wim Suurbier (on peut également ajouter Kees Kist qui participe à l'Euro 76). Si Johnny Rep arrive en 1977, en pleine force de l'âge (il a 25 ans), les autres viendront surtout en fin de carrière, dans les années 80, en quête d'un dernier gros contrat. Citons par exemple Rob Rensenbrink et Ruud Krol, respectivement âgés de 34 et 35 ans et qui s'engagent avec des clubs de deuxième division.

Notons que le Paris Saint-Germain sera tout proche de recruter Johan Cruyff. La star néerlandaise jouera même un match avec le PSG, lors du Tournoi de Paris, en 1975. Hélas pour notre championnat, le Barça fera le nécessaire pour le conserver.

Les footballeurs Hollandais du championnat de France

L'influence de cette époque dorée sera peut-être plus perceptible avec les entraîneurs. Par exemple, en 1973, l'équipe de France, alors en crise, choisit pour sélectionneur le Roumain Stefan Kovacs, qui entraînait alors l'Ajax. L'équipe de France affrontera même l'Ajax lors d'un match amical joué au Parc des Princes le 23 avril 1974 (1-0 pour les Bleus). De même qu'entre 1976 et 1979, le Yougoslave Velibor Vasović, capitaine de l'Ajax vainqueur de la C1, entraînera Angers puis le PSG.

L'effet Euro 88

En fait c'est surtout à la fin des années 80 que le nombre de joueurs hollandais explosent de nouveau. D1 et D2 comprise, ils sont 6 en 1988-98, 9 en 1989-90 et 11 en 1990-91. Puis, de 1991-92 à 1998-99, on dénombre entre 3 et 6 joueurs bataves dans les deux divisions professionnelles. Plusieurs raisons expliquent cette deuxième vague.

Tout d'abord, à la fin des années 80, la législation concernant les joueurs étrangers changent : le nombre de joueurs étrangers accepté est désormais de cinq avec trois « étrangers » et deux « assimilés ». Le terme « assimilé » désignant un joueur étranger présent en France depuis au moins cinq saisons. Autre raison, lors de l'année 1988, le PSV Eindhoven remporte la C1, l'Ajax est finaliste de la C2 et la saison s'achève avec la victoire des Pays-Bas à l'Euro. Enfin, la fin des années 80 et le début des années 90 correspondent aux « années frics » de la D1 avec des figures comme Bernard Tapie, Claude Bez, François Yvinec, ou encore Jean-Luc Lagardère.

Notons que comme dans les années 50, cette « nouvelle vague néerlandaise » draine avec elle des footballeurs danois. Certains joueurs danois sont même recrutés aux Pays-Bas comme Kenneth Brylle-Larsen (PSV par l'OM) ou encore Dan Petersen (Ajax par Monaco) pour les joueurs les plus connus. Toutefois, cette arrivée de joueurs néerlandais sera moins forte que dans les années 50 en raison notamment de la concurrence étrangère, et notamment italienne. Citons ainsi les trois néerlandais du Milan AC (Van Basten, Rijkaard, Gullit). D'ailleurs, seulement trois vainqueurs de l'Euro 88 joueront en France : Wilbert Suvrijn, de 1989 à 1993, Wim Kieft, de 1990 à 1991 et Gerarld Vanenburg, de 1997 à 1998.

Depuis les années 2000, une faible présence
Les footballeurs Hollandais du championnat de France
Depuis les années 2000, le joueur néerlandais se fait rare en D1. Entre 1999-2000 et 2005-2006, cinq saisons de D1 se font sans joueur hollandais. Seulement deux joueurs sont présents durant cette période et ils ne passent jamais plus d'une saison dans l'élite (Van Ankeren à Guingamp en 2000-2001 et Oulida à Sedan en 2002-2003). A partir de la saison 2005-2006, on trouve toujours deux joueurs bataves en France sauf en 2009-2010 et 2011-2012 ou on ne recense aucun joueur.

Là aussi, plusieurs facteurs entrent en jeu. En 1996, l'arrêt Bosman entre en vigueur puis, en 1998, la France devient championne du monde. Dès lors, le footballeur français s'exporte d'autant plus que la France est devenue une référence en matière de formation. Et pour remplacer les joueurs, les clubs français font confiances aux jeunes. Il suffit de voir par exemple le nombre de joueurs mineurs qui ont déjà joué en Ligue 1 cette saison (Maupay, Jean, etc.).

L'exode des joueurs, plus une gestion plus saine des clubs (via la DNCG) entraîne une perte de vitesse de la France sur la scène européenne. Notre championnat devient moins attractif alors que les Pays-Bas possèdent de nombreux joueurs talentueux. Du coup, on verra des grands clubs étrangers posséder de nombreux joueurs néerlandais : lors de la saison 1999-2000, le Barça compte 8 joueurs néerlandais dans ses rangs (les frères de Boer, Bogarde, Cocu, Hesp, Kluivert, Reiziger, Zenden) tandis qu'en 2008-2009, ils seront six à jouer pour le Real Madrid (Drenthe, Huntelaar, Robben, Sneijder, Van der Vaart et Van Nistelrooy).

Il arrive aussi qu'un joueur néerlandais ne vienne pas en Ligue 1 à cause des poneys. Eh oui ! En 2005, Monaco était en contact plus qu'avancé avec l'international Andy Van der Meyde. Mais selon la légende, le joueur aurait refusé de s'engager avec l'ASM car le club de la Principauté ne pouvait fournir un ranch pour les poneys de sa fille...

J'ajoute à cela que lors des années 2000, les clubs français de D1 et D2 recrutent également des joueurs non-néerlandais évoluant aux Pays-Bas comme Petter Hansson (Suède, Heerenveen en 2002), Mahamadou Diarra (Mali, Vitesse Arnhem en 2002), Mido (Egypte, Ajax en 2003), Bonaventure Kalou (Côte d'Ivoire, Feyenoord en 2003. Il possède d'ailleurs un passeport batave) ou encore Emir Bajrami (Suède, Twente en 2012). Citons également l'international marocain Nourdin Boukhari, né et formé aux Pays-Bas et qui joua à Nantes en 2006.

Répartition par club

Au total, et si mes calculs sont bons, 83 joueurs néerlandais ont joué en France (D1 et/ou D2) entre 1932 à 2013.

Ces 83 joueurs se répartissent entre 52 clubs ! Le club qui accueilli le plus de bataves est Bordeaux avec 7 joueurs. On trouve ensuite Nîmes (6 joueurs), Cannes, Lille et Rennes (5 joueurs). Pour autant, difficile de parler de filière batave tant le recrutement des joueurs est espacé dans le temps.

On peut noter deux courtes exceptions. Par exemple, à l'été 1950, Gerrit Vreken qui joue à Nantes, passe ses vacances dans son pays natal. Il est alors chargé par le président Marcel Saupin de contacter des joueurs néerlandais afin de les faire venir à Nantes. Vreken reviendra dans ses valises avec Jan Van Geen et Anton Bauman.
Autre cas similaire, lors de la saison 1997-1998, Adick Koot devient entraîneur-joueur de l'AS Cannes. Koot fera alors venir deux de ses compatriotes (Echteld et Vanenburg).

D'ailleurs, l'absence d'entraîneur batave en France peut expliquer l'absence d'une filière au sein d'un club. Si je ne me suis pas trompé, on ne recense ainsi qu'un seul véritable entraîneur néerlandais en France : Ruud Krol, à l'AC Ajaccio, de 2006 à 2007.

Caractéristique des joueurs

Passons maintenant aux caractéristiques des joueurs pour voir s'il se dégage un profil type du footballeur néerlandais qui joue en France. Commençons avec les postes des joueurs. J'ai séparé en quatre catégories : gardien, défenseur, milieu et attaquant. Quand un joueur est polyvalent, je sélectionne le poste le plus utilisé. Ainsi concernant Gerrit Vreken, je lui attribue le poste de milieu car il occupait uniquement le poste de gardien de but pour dépanner son club (Nantes) en cas de blessure du titulaire.

L'analyse des postes nous donne ces chiffres : 43 attaquants, 23 milieux, 16 défenseurs et un seul gardien (Stanley Menzo). Ces chiffres ne sont guère surprenant : en France, l'attaquant étranger est très prisé. Et comme on associe les Pays-Bas au football offensif, cela explique que la moitié des joueurs hollandais de notre championnat sont des attaquants. D'autre part, lors de la vague des années 50, on jouait avec plus d'attaquants que de défenseurs.

Concernant le profil physique des joueurs, il est très varié. Tout d'abord, la taille moyenne des citoyens hollandais a augmenté de 15 centimètres en cinquante ans ce qui constitue le record d'Europe. Cette croissance a culminé à 2,7 mm par an entre 1965 et 1980. Ainsi, en 1951, le Stéphanois Kees Rijvers mesurait 1,65 m tandis qu'en 1990, Wim Kieft, des Girondins de Bordeaux, affichait 1,90 m sous la toise ! On a donc vu évoluer sur nos pelouses des petits gabarits et des géants.
Les footballeurs Hollandais du championnat de France
D'autre part, les Pays-Bas sont un pays multiracial. C'est dû à la colonisation mais également à l'immigration. Concernant le premier aspect, on pense bien évidemment au Surinam dont quelques joueurs sont originaires : Stanley Menzo, Kiki Musampa, Jerry de Jong, Mark de Vries, Patrick Kluivert. L'attaquant de Brest, Charlison Benschop est quant à lui originaire des Antilles néerlandaises. Enfin, Beb Bakhuys, était né dans les Indes Néerlandaises (l'actuelle Indonésie).

Ensuite, il y a une différence de style de jeu entre les joueurs des années 30-50 et ceux des années 70. Lors de la première période, le style de jeu des Pays-Bas et des clubs néerlandais était fortement influencé par les entraîneurs britanniques. Ainsi, l'Anglais Bob Glendenning dirigea la sélection batave de 1925 à 1940. Au PSV Eindhoven, entre 1922 et 1958, cinq de ses douze entraîneurs sont anglais. Au Feyenoord, ils sont cinq entre 1921 et 1951.

Il en va de même avec l'Ajax qui entre 1910 et 1965 voit défilé neuf techniciens britanniques et irlandais. Le tournant au niveau du style de jeu a lieu en 1965 avec l'arrivée de Rinus Michel à la tête de l'Ajax et de la mise en place du Football Total. Dès lors, l'image du joueur batave est celle d'un fin technicien au profil très offensif.

Palmarès des joueurs bataves

Ils sont huit joueurs à avoir été sacrés champion de France : De Harder (1950, Bordeaux), Appel (1953, Reims), Van der Hart (1954, Lille), Rijvers (1957, Saint-Etienne), Carlier (1961 et 1963, Monaco), Verdonck (1972, Marseille), Rep (1981, Saint-Etienne), P. Vermeulen (1986, PSG).

On dénombre également cinq bataves ayant gagné la Coupe de France : Appel (1950, Reims), Van der Hart (1953, Lille), Carlier (1960 et 1963, Monaco), Verlaat (1994, Auxerre), A. Vermeulen (1997, Nice). Il y aurait même pu en avoir un sixième si Suvrijn n'avait pas été forfait (sur blessure) pour la finale 1990 (remportée par Montpellier). Suvrijn se « consolera » en remportant la Coupe d'été en 1992.

Ajoutons à cela que trois joueurs se sont inclinés en finale (et parfois même à plusieurs reprises) : De Harder (1952, Bordeaux), De Kubber (1952 et 1955, Bordeaux), Rep (1981, 1982, Saint-Etienne).

Concernant la Coupe de la Ligue, je n'ai trouvé aucun vainqueur. L'explication est relativement simple : la compétition est lancée lors de la saison 1994-1995 au moment où le nombre de joueurs bataves commence à diminuer. Au passage lors de la finale de 1998, les deux néerlandais de Bordeaux, Musampa et Menzo ne jouent pas la finale (perdue par les Girondins). Je n'ai même réussi à savoir s'ils étaient présents sur la feuille de match.

Passons maintenant aux trophées mineurs. Concernant le Challenge puis Trophée des Champions, on ne trouve qu'un seul joueur batave vainqueur, Kees Rijvers (1957, Saint-Etienne) et deux finalistes : Carlier (1960, Monaco), Vermeulen (1986, PSG). Notons que ce trophée fut joué de manières épisodiques et qu'il fut réinstauré en 1995. Enfin, aucun joueur n'a remporté la Coupe Drago. Il faut dire qu'une bonne partie de ses éditions furent jouées lors de la fermeture des frontières. Précisons tout de même que Van der Hart fut finaliste de l'épreuve avec Lille en 1954.

Enfin, sur la scène européenne, l'OM et le PSG ont remporté leur trophée européen sans joueur néerlandais dans leur effectif. On trouve toutefois des finalistes malheureux, à chaque fois en Coupe UEFA, comme Johnny Rep, en 1978 avec Bastia (contre le... PSV Eindhoven entraîné par Kees Rijvers) et Richard Witschge en 1996, avec Bordeaux.

Et pour être complet, Bram Appel a remporté la Coupe latine avec Reims en 1953 tandis que Van Der Hart en fut finaliste avec Lille en 1951. Quant à De Harder et De Kubber, ils n'ont pas participé à la finale et son replay, perdu, avec Bordeaux en 1953 (j'ignore la raison de leur absence).

Récompenses individuelles
Les footballeurs Hollandais du championnat de France
Aucun joueur néerlandais n'a réussi à terminer meilleur buteur du championnat de France. En revanche, en Division 2, Petrus van Rhijn a été sacré trois fois : 40 buts en 1954-55 et 32 buts en 1955-56 avec Valenciennes puis 31 buts en 1958-59 avec le Stade Français.

Concernant les distinctions individuelles, Johnny Rep s'est vu décerné le titre de « meilleur joueur étranger » par France Football en 1978, lorsqu'il jouait à Bastia tandis que Kees Rijvers a remporté l' « Etoile d'or » du même magazine lors de la saison 1956-1957.

Conclusion

Depuis 1932, la France a donc vu évoluer 83 joueurs hollandais. Comparé aux autres nationalités c'est peu et ce, malgré une vague orange dans les années 50. Le résultat, c'est que peu de joueurs ont marqué les esprits. Comme nous l'avons vu précédemment, seulement 8 joueurs ont remporté le titre de champion de France et aucun n'a été sacré meilleur buteur. Peut-être que le recrutement de Johan Cruyff aurait pu changer la donne.

Alors qui retenir parmi ces joueurs ? Dans son numéro du 28 août 2012, France Football établit le classement des 50 meilleurs joueurs étrangers du championnat de France. Si un tel classement laisse toujours une place importante au subjectif, il est malgré tout un bon indicateur. Dans ce Top 50 figurent trois joueurs néerlandais : Johnny Rep à la 26ème place, Bram Appel à la 27ème place et Kees Rijvers à la 37ème place. Ces trois joueurs ont joué en France dans leurs belles années et ont chacun remporté le championnat de France. Rep a même eu droit à une chanson hommage du groupe Mickey 3D en 2004.

Enfin, certains joueurs Hollandais sont tombés amoureux au point d'y rester après leur carrière comme Gerrit Vreken qui entraînera plusieurs clubs dans l'Ouest de la France et qui est même décédé en France. Certains de ces joueurs ont même vu leurs enfants naître en France comme par exemple Willem Letemahulu, lors de son passage à Brest. A ce sujet voir cet article : « L'ex-vedette W.Letemahulu à Caméros ».

Et ces enfants nés ou élevés en France feront peut-être les beaux jours sportifs de notre pays à l'image de Jade Suvrijn, joueuse de tennis et fille de l'ancien Montpelliérain Wilbert Suvrijn. Née aux Pays-Bas, elle a grandi en France quand son père a décidé de s'y installer après sa carrière. En 2011, elle est même devenue championne d'Europe des 15/16 ans de tennis !
Tags : ligue 1, ligue 2, watersnoodwedstrijd, pays-bas, beb bakhuys, johnny rep, johan cruyff
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#Posté le mardi 23 avril 2013 11:21

Modifié le mardi 23 avril 2013 11:57

Nancy : le but est ici !

Ce week-end, les supporters nancéiens se sont fait remarquer pour leur humour.

Alors que leur club traverse une mauvaise passe en championnat (6 défaites de suite en L1 sans marquer le moindre but), les supporters ont indiqué avec humour le chemin des filets à leurs joueurs lors de la rencontre Nancy-Sochaux.

Et ça a marché ! Nancy a fait match nul 1-1 grâce à un but de Puygrenier. Au total, Nancy sera resté 609 minutes sans marquer. Ne reste plus maintenant qu'à renouer avec la victoire.

Nancy : le but est ici !
Tags : asnl, ligue 1, fc sochaux
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#Posté le lundi 22 octobre 2012 09:14

L'OM affole les stats !

Bien que supporter Auxerrois, je ne pouvais pas passer à côté du début de saison de l'OM. Les Olympiens ont remporté leurs 5 premiers matches de la saison. Et c'est la première fois que cela arrive à ce club, dont l'histoire est pourtant riche.

Du coup, ça affole les stats car avec un tel début de saison, l'OM devrait finir dans les 5 premiers. La preuve, avec ce qui suit dessous.

L'OM affole les stats !

Si on analyse la situation, sur les douze clubs à avoir effectué un tel début de saison, six ont terminé champions : Reims en 1952-53, Nice en 1955-56, Monaco en 1960-61, Monaco (alors promu) en 1977-78, Bordeaux en 1984-85 et Bordeaux en 1998-99.

Et quand un club qui débute en fanfare n'est pas champion, il est... deuxième. Ce fut le destin de Lille en 1947-48, 1949-50, de Monaco en 1991-92 et de Metz en 1997-98.

Mais attention, si l'OM remporte son sixième match, le titre de champion ne sera pas acquis pour autant. Pis, plus la série de l'OM va durer, moins le club phocéen aura statistiquement de chances de décrocher le titre de champion ! Avec six victoires en six journées, la probabilité retombe à 40%, avec sept victoires en sept journées, à 33,33% et avec huit victoires en huit journées à... 0%.

L'OM peut donc s'amuser à faire mentir ses statistiques en visant les neuf victoires en neuf journées pour créer un précédent unique (si l'OM est champion en fin de saison, cela va de soi).

Enfin, notons que le dernier club de L1 à avoir réussi un tel début de championnat était le Bordeaux de 1998-1999 qui était coaché par un certain... Elie Baup, l'actuel entraîneur de l'OM ! De bon augure ? Réponse en fin de saison.
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#Posté le lundi 17 septembre 2012 11:50

Modifié le lundi 17 septembre 2012 12:03

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