En 1958, Dario Moreno chantait :
Si tu vas à Rio
N'oublie pas de monter là-haut
Dans un petit village
Caché sous les fleurs sauvages
Sur le versant d'un coteau
C'est à Madureira
Tu verras les cariocas
Sortir des maisonnettes
Pour s'en aller à la fête
A la fête des sambas.
Et tu verras grimpant le long des collines
Des filles à la taille fine
Avancer à petits pas
Et les fanfares
Dans ce joyeux tintamarre
Emmener le flot bizarre
Des écoles de sambas.
Qui préparent le bal
Et s'en vont pour le Carnaval
Répéter la cadence
De la plus folles des danses
Celle de Madureira.
Ah la carte postale du Brésil. Le soleil, la plage, le carnaval et les filles magnifiques qui bronzent les seins à l'air. Le Brésil c'est aussi le pays qui chaque été nous envoie une chanson. Et toi après petit français, tu essaies de reproduire le pas de danse. Oui, oui, à chaque fois tu es ridicule. En y réfléchissant bien, à part la Lambada (Chorando se foi quem um dia so me fez chorar), toutes les autres chansons étaient des grosses daubes. Si, si, n'ayons pas peur des mots.
Mais derrière la carte postale, il y a la réalité. Parce qu'il faut être réaliste. Le Brésil est le pays des inégalités avec une véritable fracture sociale (© Jacques Chirac). Au Brésil on trouve les favelas, les bidonvilles locaux. Bien évidemment, le touriste ne s'y aventure pas. Oui mais voilà. Le Brésil va organiser la Coupe du monde 2014 puis les JO en 2016. Et là, difficile de cacher tout ça. Le résultat c'est que le gouvernement a envoyé le BOPE. C'est un peu comme le GIGN, sauf que là-bas, il tire d'abord et négocie ensuite avec les rares survivants. Le but étant de supprimer les bidonvilles. Attention, pas définitivement, juste le temps de la Coupe du monde et des JO.
Ensuite brisons le mythe des plages brésiliennes. Copacabana. C'est surfait. Ça ne vaut pas Berck plage dans le Nord. Marcher sur les galets c'est bien plus agréable que le sable fin. Sans oublier les tongs. C'est con les tongs. Il n'avait que deux doigts de pieds le mec qui les a inventé ?
Passons maintenant aux jolies filles. Un grand merci aux chirurgiens plasticiens qui refont les brésiliennes tous les 15 jours. Ça se dit comment contrefaçon en brésilien ? Sans parler des brésiliens devenus brésiliennes et qui ont trouvé refuge au bois de Boulogne. Ronaldo, le vrai, pas le portugais gominé, avait d'ailleurs fricoté avec des travelos. Oh là là cette affaire. On s'était bien marré.
Alors maintenant finissons avec les charmes de ce pays. Adriana Lima ? Non. Alessandra Ambrosio ? Non plus. Raica Oliveira, Ana Hickman. Que nenni. Parlons du mythe absolu brésilien : Ayrton Senna. Le plus grand pilote de F1 de tous les temps. Trois fois champions du monde (en 1988, 1990, 1991), auteur de 65 poles positions, il a enchanté les circuits avec des passes d'armes, passées à la postérité, avec Alain Prost. Pilote extraordinaire, il conduisait sous la pluie comme si cela n'affectait pas le comportement de la piste et de sa monoplace. Son palmarès aurait été bien plus grand s'il n'avait pas trouvé la mort le 1er mai 1994, sur le circuit d'Imola, lors du Grand Prix de San Marin. Senna devenait alors un mythe.

Senna... aceleramos juntos, o tetra é nosso ! Senna... Accélerons ensemble, le quatrième est à nous.

Ah oui, j'allais oublier. Un livre indispensable à lire : Mon bel oranger de José Mauro de Vasconcelos.
Et puis merde, au diable l'avarice, terminons avec une photo de la ravissante Adriana Lima :)

Patri-ciia, Posté le samedi 12 février 2011 13:47
Oui c'était génial, j'espère un jour aller à Barcelone, voir un match du Barça.
Ouai Messi et Ronaldo sont de très grands joueurs.
Mais pour moi le meilleur joueur de tous les temps c'est Diego Maradona
Et à présent je trouve que le meilleur c'est Messi.. Ils sont fort ses Argentins ;-)
Mais bon après chacun ses goûts.. ^^